Extraits de l'atelier d'écriture

Texte rédigé par Nathalie pour l'atelier du 24 Novembre 2025.

Thème de cet atelier :  

1- Un jour de pluie : La pluie peut-être romantique, catastrophique, poétique.. Bref, racontez votre pluie: drôle, apocalyptique ou même météorologique...on prend tout !
2- Le syndrôme de la page blanche: Vous connaissez ce grand moment de solitude : vous, une feuille (ou un écran) et : rien ! Le vide sidéral !
Racontez ce moment et comment vous domptez, ou pas, ce terrible monstre !.

 

 LE SCRIBOUILLEUR ET LA PAGE BLANCHE


Un scribouilleur se lamentait :

Oh ! muses, où êtes-vous passées

pas le moindre mot n’arrive à ma pensée,

de ma plume rien ne sort, sèche mon encrier

 
C’est assez ; cessons là les efforts,

allons nous promener.

La pluie rafraîchira mon esprit fatigué

et une bière m’attend dans un estaminet.

 


Notre scribouilleur expose à ses amis l’objet de son souci :

Pour moi dit le Goncourt, il est aisé d’écrire :

ma mère, mon père et toute ma parentèle,

de sujet peuvent servir à écrire avec zèle :

leur vie, leur trépas, leurs manies, leur fiel …

Toute ma famille y passe, les lecteurs sont fidèles.

 

Des bouquins, dit une autre,

j’en fais comme des petits pains, la recette est aisée :

En amour délaissée, une jeune fille belle et sage

va se réfugier dans un petit village,

décide derechef d’ouvrir un magasin

et se prend d’affection pour un charmant voisin.

Varier les circonstances, et vive la romance

 

Monsieur Polard se prête à l’exercice :

Prenez deux-trois pandores dans un commissariat,

imaginez leur vie, les problèmes n’y manquent pas.

Choisissez votre crime, semez quelques indices,

Pour un volume par an vous avez là les pistes.

 

Et toi, mon jeune ami, comment te débrouilles tu pour remplir tes copies ?

Il me faut bien avouer, que souvent, je demande à l’IA.

Quelques mots et s’affiche promptement un texte magnifique.

Je rajoute quelques fautes pour faire plus authentique.

 
Le soleil revint ;

Rasséréné notre ami repris le chemin du logis.

J’ai compris, se dit -il ,

il est aisé d’écrire quand on a rien à dire.

Si si souvent les muses tardent à me visiter,

le génie est en moi, il n’en faut point douter.